Ca va barder !

Une fois la terrasse terminée, nous entamons la pose du bardage extérieur.

Tôles d’acier ou d’alu… lames de bois horizontales ou verticales…chevauchées, encastrées ou à claire-voie… de couleur claire, moyenne ou foncée… Après de longues hésitations sur le type de bardage que nous installerons, nous optons pour un bardage en bois brûlé en Douglas.
Nous réalisons celui-ci intégralement à partir de planches de Douglas brut de 28mm sur lesquels nous effectuons les opérations suivantes :

  • Rabotage jusqu’à une épaisseur de 19mm afin de gagner du poids (ce qui nous procure, en prime, un stock de copeaux pour nos toilettes sèches suffisant pour plusieurs années !)
  • Usinage à la défonceuse des rainures et languettes de chaque coté de la planche pour l’assemblage
  • Brûlage de chaque planche au chalumeau
  • Traitement à l’huile de lin bouillie.

Bien que chronophage, c’est un choix à la fois économique et écologique dont le résultat est durable (et esthétique à notre goût) !

Nous posons les planches au fur et à mesure. Une opération assez longue, étalée sur plusieurs semaines…

 

 

Avant de commencer la façade, j’ajoute des supports qui serviront à créer une avancée de toit démontable, un choix contraignant mais qui donnera de l’allure à la maison !

 

L’avancée de toit est couverte de planches de sapin dans lesquels des spots à Led sont intégrés. Aussi, le mur amovible arrière est réinstallé et un emplacement pour une double porte y est découpé afin d’y créer des rangements extérieurs.

Et voici le bardage terminé !

Au cours de l’été, on installe des voiles d’ombrage.

Puis on réalise les contours de fenêtres en bois claires.

Enfin, l’opération bardage est terminée !

 

Le grand mur de la face arrière n’est cependant pas encore fait, car pour gagner quelques précieux kilos nous y poserons un bardage en joint-debout aluminium noir.
Aussi, quelques finitions restent encore à faire sur le toit ! Nous détaillerons cela dans un prochain article en même temps que la pose du conduit de cheminée.

Une fois la maison installée, le chantier terrasse peut commencer !

Depuis le début de la conception des plans, il était question d’agrémenter la tiny d’une terrasse pour prolonger notre espace de vie dehors. L’idée de la tiny étant de vivre en lien avec l’environnement, la présence d’une terrasse, nous semblait adaptée, voire indispensable pour faciliter l’accès vers l’extérieur. La configuration du terrain sur lequel la tiny est installée n’a fait qu’appuyer ce choix : la vue sur la ville et les montagnes mérite un poste d’observation !  Nous avons donc construit cet espace devant la tiny, véritable pièce supplémentaire les jours de beau temps, surplombant le paysage.

Le début du chantier terrasse a débuté en même temps que le confinement, ce qui a d’emblée retardé le lancement. L’achat de matériaux n’était pas accessible aux non-professionnels que nous sommes. Frustration… Un confinement qui aurait pu être productif s’annonçait alors limitant. Finalement, en investiguant leboncoin, nous sommes tombés sur un professionnel qui livrait à domicile, y compris les particuliers !

Le choix était donc limité, pas question de pinailler, nous avons pris ce qu’il avait en stock. Quelques jours plus tard, 3500kg de bois sont arrivés devant la maison (dont une partie servira au bardage) : des planches brutes de sciage en 175x27mm qui serviront à réaliser la structure et un lot de lames de terrasse bombées en 145mm, le tout en douglas brut.
De quoi occuper les quelques semaines de confinement et préparer un été au balcon !

Au programme donc, une terrasse de… 51 m2 : 3 fois plus grand que la tiny (n’y voyez aucune tentative de compensation) !

 

Première étape : construction de la structure constituée de plusieurs cadres de 4x2m vissés entre eux.

Le temps était radieux, ensoleillé, sec, très sec… trop sec ? La mode berbère était donc à l’honneur sur le chantier.

 

Afin que la salle de bain (dont la porte permet un deuxième accès vers l’extérieur) donne également sur la terrasse (pour permettre, entre autres, aux amis venus boire l’apéro sur la terrasse – gestes barrières obligent – de se rendre directement aux toilettes – la forêt offre d’excellents spot mais quand même…), celle-ci a été conçue en forme de L.

Les cadres de la structure ont été mis à niveaux sur des pieds temporaires, pouvant être percés et repercés à souhait afin d’ajuster l’assiette de la terrasse jusqu’à obtenir un plan bien horizontal.

 

Une fois les cadres positionnés, les pieds définitifs ont été découpés dans des chutes de bastaings mis de côté depuis le début du chantier pour l’occasion et les pieds provisoires ont pu être retirés au fur et à mesure. Ensuite, les premières lattes ont pu être posées, sous le regard intrigué d’une Esmée impatiente d’y mettre le pied !


Face à la baie vitrée qui joue le rôle de porte d’entrée, sur le premier tiers de la terrasse, un escalier facilitera  l’accès du jardin vers la tiny et vice versa.
Ayant décidé de poser du bois brûlé pour le futur bardage nous avons fait nos premiers test sur les contre-marches de la terrasse : effet black’n white, mikado, japonais !

« Jouons-la finaude… Marche après marche, j’arriverai peut-être à être admise dans la maison… »

 

Une lame après l’autre, la terrasse a fini par être entièrement recouverte, jusqu’à l’angle de la salle de bain.

Les contours sont agrémentés d’un cadre avec des coupes à 45° dans les angles pour une finition plus sympa.
L’idée est de tenter d’aligner le fil du bois d’une planche et de sa voisine à 45°… : un casse tête quelque peu chronophage qui ne sera faite qu’aux endroits les plus visibles.

Les poteaux qui serviront de barrières sont coupés dans des poutres initialement prévues pour la mezzanine : du bois brûlé, encore et toujours, pour contraster avec le « plateau ».

Les flammes impressionnent l’assemblée !

La terrasse étant éloignée du sol de 130 cm côté forêt, nous avons joins l’utile à l’agréable en installant une grande jardinière pour les plantes aromatiques, faisant office de barrière et créant a l’extérieur un espace de rangement.

PHOTOS X2

Il a fallu attendre la fin du confinement pour installer du câble pour sécuriser le garde-au-corps.

PHOTO

La terrasse nous offre désormais un bel espace, entre arbres et plantes, qui communique directement avec l’intérieur de la maison… pour le plus grand plaisir de tous !!

 

 

Le choix du terrain

La recherche du terrain est souvent le sujet délicat de l’aventure tiny.

Sur ce point, nous avons été extrêmement chanceux !

Après plusieurs mois de recherches peu fructueuses, nous avons eu la chance incroyable de trouver un lieu magnifique, empli d’une belle énergie !

La législation étant assez floue dans ce domaine, il est assez rare que les habitants de tiny possèdent leur propre terrain, qu’il soit constructible ou non. En général, les tiny sont installées sur des terrains mis à disposition pour un certain temps, à louer ou à prêter.

Pour certains, le terrain précède la construction : un bout de terrain est disponible chez un ami, parent, connaissance et c’est l’occasion de se lancer dans le projet.

Pour d’autres, la recherche de terrain se fait en parallèle, par le bouche à oreille, le réseau, les petites annonces, internet.

Nous appartenons au deuxième groupe puisque, lorsque nous avons reçu notre remorque, première pierre de l’édifice, nous n’avions aucune idée du lieu où elle élierait domicile. Heureusement, les travaux ayant duré plus longtemps que prévu (si on veut voir les choses positivement), nous avons eu du temps (plus d’un an) pour chercher.

En réalité, nous avons peu cherché, trop pris par les projets en cours (auto-construction, parentalité). Nous nous contentions d’en parler autour de nous au départ, puis de poser des affichettes dans les magasins, sans grande conviction… Nous sentions que les évènements se mettraient en place naturellement. Alors que le chantier touchait presque à sa fin, nous avons commencé à nous questionner sérieusement : acheter un terrain (ce qui est dans les projets à court ou moyen terme) ou louer un emplacement dans un camping. Mais soudain, le projet tiny avait un peu moins de sens… Ces deux options nous éloignaient de la vision de partage (de terrain, de compétences, d’idées, de savoirs, d’envies…) qui, selon nous, s’accorde avec la vie en tiny house.

C’est alors que des amis formidables ayant les sens en éveil nous on présenté une famille merveilleuse, vivant à quelques minutes de chez nous (sur les hauteurs de la ville, en pleine nature) et désireux de permettre à des personnes en habitat mobile de s’installer sur une partie de leur terrain de 10 000 m2.

Quelle belle synchronicité !

C’est ainsi que nous nous sommes installés sur une partie arborée du terrain de Claire, Patrice, et leurs enfants, après avoir décidé des modalités d’installation et de vie ensemble.

Nous étions particulièrement conquis par le fait que les deux parties soient emballées par le projet et que chacun puisse y apporter ce qu’il a à partager : Nous y trouvions un terrain pour vivre et Claire et Patrice poursuivaient leur projet de créer une oasis ressource*. Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois pour décider de la contrepartie de l’occupation des lieux. Il s’agira d’un échange : le terrain contre une participation à des travaux de construction.

Nous n’imaginions pas trouver un endroit aussi idéal pour notre petite maison sur roues. La salle de bain étant constituée de deux grandes fenêtres et d’une porte vitrée, nous avions imaginé que ce côté de la tiny, le pignon ouest, donnerait sur une forêt, au mieux, ou une absence de vis à vis, au pire. Il se trouve que la surface prévue par Claire et Patrice pour l’installation de la tiny est en lisière de forêt, à l’ouest et au nord de la tiny. Cette disposition nous permet donc de prendre une douche avec pour seuls observateurs potentiels les oiseaux ou éventuellement un chevreuil.

La proximité des arbres amène également de l’ombre sur le toit, bien qu’elle ne soit pas suffisante, une jolie vue sur les houppiers depuis les deux velux et un concert d’oiseaux tout au long de la journée. De même, au sud, face à la baie vitrée et à la table de la cuisine, la tiny donne sur des prairies en premier plan, puis une vue sur la ville en contrebas et bénéficie d’une vue imprenable sur le Vercors en fond de tableau. Les sommets en ce moment enneigés de chartreuse se détachent également sur la vue Est.

La présence d’un grand nombre de fenêtre et la faible surface d’une tiny donnent à ses habitants le sentiment d’être en lien avec l’environnement, de l’avoir tout prêt, d’en faire partie. C’est pourquoi, le choix du terrain influence tant la façon dont on se sent, chez soi, au quotidien. Dans notre maison, l’extérieur est visible, quelque soit l’endroit où l’on pose son regard et les bruits nous parviennent sans filtre.

Chaque matin, en regardant la vue sur le Vercors d’un côté, la Chartreuse de l’autre, la forêt derrière et au dessus de nos têtes, nous ressentons de la gratitude envers les habitants de ce lieu qui ont décidé de nous en faire profiter.

Cela nous conforte dans le fait d’avoir choisi ce type de vie et dans les nouveaux modes de fonctionnement de nos sociétés tels que l’échange et le développement de la vie locale, ensemble.

L’habitat est en crise semble-t-il, et pourtant tant d’espaces existent, (des terrains dans les campagnes, mais aussi des immeubles en ville, inhabités) si nous n’utilisons que ce dont nous avons besoin pour vivre, chacun peut bénéficier d’un lieu de vie.

Ce lieu que nous vous invitons à découvrir s’appelle la Grattonière : https://www.lagrattonniere.fr/

Il s’agit d’un lieu inspiré par le mouvement Colibris : https://www.colibris-lemouvement.org/projets/projet-oasis

* Une oasis-ressources est un lieu de ressources écologique, convivial et solidaire, qui a vocation d’accueil et de transmission autour d’un « faire-ensemble » développé par les habitants et les personnes qui y travaillent ou y sont accueillis.

Le grand jour : la petite maison sur la route !

[Vidéo en fin d’article !]

Nous l’avions attendu, pensé, imaginé, appréhendé, rêvé : la tiny s’est mis en route vers son futur terrain !

Tirée par un tracteur, la maison a parcouru 5 km pour rejoindre notre nouveau lieu de vie.

Un trajet court certes, mais semé d’embûches : des chemins sinueux, des virages serrés, des branches basses et des routes en mauvais état.

Pour préparer le passage de la maison, la route a été étudiée : des branches ont été coupées au préalable et un monticule de terre a été creusé, qui aurait empêché le passage de la maison dans un virage étroit.

Les meubles ont été démontés pour le trajet et le bardage est en attente, pour respecter le poids autorisé pour le déplacement.

Le jour J, une belle petite équipe était sur place : quelques-uns barraient la route, d’autres surveillaient le passage de la tiny sur la hauteur, d’autres encore faisaient du poids à l’avant de la tiny (celle-ci étant trop lourde à l’arrière).

 

Prêts pour le départ !!

 

 

C’est partiiiiiiiiii !

 

Une petite pause pour amener des contre-poids pour lester l’avant  de la tiny

 

Quelques belles montées

 

Quelques branches rebelles à couper

 

Dernière montée menant au terrain… nous retenons notre souffle !

 

Une allée a été (impeccablement) posée par les propriétaires du terrain avec du gravas concassé, menant de la route jusqu’à la tiny :

Le chemin d’accès est déjà tout tracé !

 

Un demi-tour nécessaire pour orienter la tiny house sur son terrain : plein sud, salle de bain orientée vers la forêt 😉

 

ON Y EST !!

Bravo et merci à toute l’équipe !!

 

L’aboutissement d’un long et beau projet !

 

La tiny house a réalisé son périple tout tranquillement, sans aucune égratignure, digne et légère (malgré ses kilos de trop), comme si elle était faite pour ça !

Nous avons eu quelques petites frayeurs sur la route, au départ, mais la conduite du convoi a été rondement menée !

Et maintenant ?

Remonter les meubles, amener nos affaires, poursuivre le tri (long et laborieux…!), poser le bardage, construire la terrasse et la tiniche d’Ottawa !

 

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ET POUR LES PLUS CURIEUX, LA VIDEO !

 

 

 

 

Premiers pas dans la maison !

Gagner de l’espace en utilisant chaque espace inutilisé, chaque recoin : tel est le challenge tiny !

 

 

Pour la plus petite pièce de la maison, la mini-chambre d’Esmée, les rangements à vêtements ont été intégrés dans l’espace au dessus de l’alcôve. Ils descendent donc du plafond grâce à un moteur.

 

 

1er rangement réalisé

Autre grand casse-tête de la chambre : le lit !

Comment concilier un lit qui se rabatte contre le mur (pour laisser la chambre accessible pendant la journée), qui soit en hauteur (pour qu’Esmée ne se sente pas au fond d’un placard et qu’elle puisse admirer le paysage de son lit), qui ait des barreaux et qui permette un accès pour y accéder facilement (la nuit notamment…).

 

Mise en place d’une barre pour retenir le lit contre le mur

 

Intégration d’une glissière pour nous permettre de faire glisser le lit vers nous afin de déposer et récupérer l’enfant 🙂

 

Fabrication d’une table à langer amovible, accessible lorsque le lit est rabattu

 

La fin du chantier approchant, les dernières peintures restent à faire.

 

 

A l’approche du grand déplacement, verdict du poids : quelques kg de trop…

Il nous faut donc enlever tous les meubles et même quelques fenêtres pour limiter au maximum le poids.

 

Premiers pas dans la tiny !!

 

Des hauts et débats

La reprise des travaux après les fêtes de fin d’année n’aura pas débuté dans les meilleurs conditions ! Nous retrouvons au retour de nos vacances une maison froide dans laquelle l’humidité à fait ses effets néfastes sur le bois. Les dégats se situent sur le lamellé-collé en hêtre qui constitue tous nos « plans de travail » principalement. Ceux ci ce sont cintrés et/ou ce sont allongés.

On constate que les plans de travail et les marches d’escalier ce sont par exemple élargis de plus de 10mm !! Les petits retour de finition sur les champs n’ont donc plus aucune allure comme on le voit ci dessous…

En gonflant, le plan de travail a poussé sur un des murs… faisant craqueler le joint de finition et la peinture !

La table c’est cintrée et fissurée…

Bref, retour de vacances un peu difficile. Pas le choix,  on défait tout et on recommence…

… en mieux, avec plus de renforts. Les vitres de la baie étant enfin arrivées, on équipe la tiny de son radiateur et d’un déshumidificateur. Avec ça et la nouvelle conception des meubles, ça ne devrait plus bouger ! (RAS à ce jour, un mois plus tard… ouf !)

Une fois tous les dégâts réparés, on continue le mobilier avec le meuble de rangement pour vêtements pour notre chambre :

Et un meuble presque similaire sur la mezzanine opposée :

On attaque ensuite la chambre d’Esmée, Avec un meuble latéral qui intègre une étagère, des tiroirs, et une table à langer amovible. Son lit, à 1m du sol lui permettra de jouer en mode « cabane » en son dessous, mais se repli contre le mur si besoin. Il est également monté sur des coulisses qui nous permettent de tirer le matelas vers nous afin de pouvoir coucher Esmée en la déposant par le côté du lit. Au fond, dans le bow window, on aperçoit sur la photo ci dessous un des tiroirs motorisés qui descendent du plafond :

Les barrières sont aussi monter sur glissières afin de redescendre au niveau inférieur en journée ! Aménager un si petit espace demande de l’ingéniosité, mais nous avons réussi à intégrer tout ce que nous voulions dans cette mini-chambre !

Coté salle de bain, on réalise un couvre toilette, qui rend l’espace plus sympa une fois en position fermé !

On aperçoit également les premiers tiroirs avec façade en hêtre massif.

 

Des portes intérieures aux meubles de cuisine: l’aménagement se poursuit!

 

Ce mois-ci, des avancées au niveau des finitions, des peintures et de l’aménagement.

D’abord la chambre d’Esmée, avec notamment les finitions du bow window : Un long et laborieux travail de « pliage » des planches… Pour cela, il a fallu réaliser une rainure sur l’arrière de la planche avec une fraise conique puis humidifier le bois pour le plier.

 

 

Nous avons installé la porte qui sépare sa mini-chambre du salon. Réalisée en métal et sur mesure dans un style industriel, elle prolonge (avec sa partie vitrée), la verrière voisine.

 

En parallèle des divers travaux, on avance toujours sur les peintures… Du blanc, du blanc et encore du blanc pour un maximum de lumières et de sensation d’espace !

 

La cuisine prend forme également avec la fabrication du meuble supérieur (qui intègre la hotte aspirante et des rangements), la pose de l’évier timbre, de la fenêtre à projection et de la plaque de cuisson. Pour cette dernière, nous avons abandonné l’idée initiale d’une plaque 4 feux pour gagner un petit espace qui nous permettra de mettre l’égouttoir à vaisselle.

 

Pour la salle de bain, nous avons dégoté ce vieux chaudron à confiture en cuivre, cabossé et patiné, qui servira de vasque.

 

Faute de trouver une vraie vieille porte patinée (malgré nos recherches effrénées), nous l’avons réalisée nous même ! Voilà le résultat !

  

 

 

 

 

 

Fenêtre sur la plomberie

De belles avancées ces dernières semaines avec une installation en eau terminée et fonctionnelle !

C’est un chauffe-eau instantané à gaz qui équipera la tiny. L’eau passera au préalable par un « boiler » dans le poêle à bois pour la pré chauffer (ou la chauffer intégralement) puis par le chauffe-eau pour apporter quelques degrés supplémentaires si nécessaire.
La chicane visible à gauche juste après le réducteur de pression permettra si besoin d’installer sans complication un système de filtration dans le cas ou nous ne serions pas raccordés au réseau (source et/ou eau de pluie).

Voici à quoi ressemble désormais le local technique :

 

Dans la salle de bain, les zones sous la baignoire et sous le meuble lavabo / toilettes sèches ont été étanchéifiées sur 10 cm de haut avec de l’EPDM afin d’éviter les infiltrations vers l’OSB en cas de fuite. (Les zones qui seront cachées sont peintes en noir).

 

 

Puis, le moment est venu de la pose des carreaux de ciments ! Encore une première… Opération délicate car l’ensemble avait été calculé au poil pour venir s’aligner avec le plancher en chêne de la cuisine. a faible marge de manœuvre au niveau de l’épaisseur de ciment-colle a participé à compliquer l’ajustement des carreaux entre eux.

 

Une natte spéciale a été posée entre le bois et le carrelage, pour assurer une bonne tenue dans le temps…

… pour un résultat final très satisfaisant !

 

La baignoire est également définitivement posée, les contours de fenêtres réalisés, les murs en OSB patinés et résinés et les luminaires installés. Et enfin, la touche finale : la pose du sèche serviette !

Sous la baignoire, 2 grands tiroirs permettent également
d’accéder à l’arrivée d’eau et à l’évacuation

 

La porte, faite maison (faute d’avoir trouvé une porte ancienne à rénover) sera peinte, puis posée sur un rail coulissant industriel

 

Démarrage des peintures auxquelles participent des bras venus d’ici et là.

 

 

Esmée observe, de sa tour de contrôle, un peu frustrée de ne pas avoir libre accès aux tournevis et perceuses

 

 

Pose des dernières fenêtres !

 

Y compris la baie vitrée qui, avec 4 retours chez le fabriquant, s’est faite désirer…

 

La pose des dernières fenêtres nous permet de débâcher la tiny et de profiter enfin pleinement de la lumière offerte par les 14 fenêtres pour la fin du chantier !

 

Merci à Cyril le grimpeur !

Planchers, cloisons, lambris et électricité

Six mois sans nouvelles ? Oups !

Depuis le dernier article, le chantier a bien avancé… bien qu’il ait reculé ! Reculé de 10m précisément puisque nous avons déplacé pour la première fois notre tiny (!!) au fond de la cour afin de récupérer un peu de lumière dans notre maison.

Bien que tout a fait inadaptée, c’est la golf qui s’est chargée du travail… avec succès !

Pour commencer, nous avons enfin choisi et reçu les carreaux de ciment (hum oui, une tiny doit être légère…) pour le sol de la salle de bain. Puisque nous voulions l’incruster dans le plancher en chêne (légère on a dit la tiny…) de la pièce principale, cela nous empêchait de poser ce dernier…

La réception des carreaux constitue donc une belle avancée !

On commence par définir le motif qui dépassera de la porte de la salle de bain.

Puis on peut commencer la pose du plancher en chêne qui reprend donc le contour des carreaux.

Après de longs ajustements afin d’avoir des jeux réguliers, voici le résultat final !

Les carreaux seront installés plus tard, mais on peut par contre poser l’intégralité du plancher du rez de chaussée, puis attaquer la pose du lambris.

La cloison de la chambre d’Esmée est posée.
Ensuite, un peu de soudure pour changer, avec la verrière sur mesure qui habillera cette cloison.

En attente de quelques matériaux pour avancer sur les points essentiels, nous commençons la fabrication du mobilier. En premier lieu, l’escalier, afin de faciliter les aller-retours à l’étage ! Puis le meuble de cuisine.

L’ébauche des futurs meubles, qui seront équipés de portes, de tiroirs et de plateaux et marches en hêtre

Le meuble cuisine intégrera des plaques 4 feux, un lave vaisselle, un évier standard et un four…

 

Une petite cuisine qui a tout d’une grande !

 

Après réception du plancher pour la mezzanine (qui était compliqué à trouver puisque nous voulions du « double face », c’est à dire aussi beau en dessous qu’au dessus), installation de ce dernier.

On n’oublie pas de passer les cables électriques dans les poutres pour l’éclairage du bas…

 

Une fois le plancher de la mezzanine posé, on peut continuer la pose du lambris à l’étage.

Inspection des travaux par Esmée

En parallèle, on implante le réseau électrique et quand tout est en place, on cable le tableau. Une première en ce qui me concerne, mais un travail assez plaisant à réaliser !

 

En ce moment, c’est plomberie ! Une autre première pour nous, à découvrir dans le prochain article  ! =)

 

 

 

 

Reprise des travaux !

Au cours de l’hiver, l’arrivée tant attendue d’une nouvelle tiny locatrice pour la maison a été l’unique objet de nos préoccupations pendant deux mois. La naissance d’Esmée est aussi une motivation supplémentaire pour avancer, avec l’impatience d’un futur emménagement à trois dans les prochains mois.

Le retour des beaux jours coïncide donc avec la reprise des travaux !

Dans un premier temps il était primordial de terminer la toiture, puisqu’elle était en l’état assez vulnérable, notamment face aux grosses chutes de neiges comme celles que nous en avons eu en janvier….
Nous avons posé les contre-lattes en 40×60 qui supporteront le bac acier.

Puis posé le bac acier…

…pour enfin avoir un toit étanche et résistant à la neige (qui retombera plusieurs fois dans les semaines suivantes) !

Enfin, étanche… la pose des Velux sur un toit à 8,5° de pente n’étant pas particulièrement recommandé (Velux recommande 15° mini). Il aura fallu plusieurs ajouts de joints PU et modifications des tôles de contours pour obtenir finalement quelque chose d’étanche ! Une belle galère dont nous ne sommes pas encore tout à fait sortis.

Il est ensuite temps de fabriquer le bow-window, qui est venu se loger sur le timon de la remorque.

Une fois terminée, la partie inférieure servira de local technique, tandis que la partie supérieure contiendra les rangements de la chambre d’Esmée. Le rebord de la partie centrale deviendra un espace lecture ou un point d’observation du paysage… Bon, il faut pour cela que la vue soit sympa depuis le futur terrain !

La construction du bow-window amène l’installation des premières vitres, qui donnent au chantier des allures de maisonnette… à l’anglaise !

Les suivantes sont les vitres de la mezzanine, posées pour se faire la main avant les plus grandes…

En parallèle, l’isolation des murs se poursuit peu à peu. Nous ne les avons pas recouvert tout de suite du pare vapeur, ayant constaté par hasard que la laine de bois se tassait avec le temps. En effet, bien qu’elle soit découpé de sorte qu’elle rentre en force dans la structure, elle peut perdre 3 à 4% de hauteur en quelques semaines ! Après attente, nous avons comblé les espaces vides créés par le tassement, avant de mettre le pare vapeur (la toile blanche) qui servira a couper l’isolant et la structure de l’humidité intérieure de la maison.

Nous avons ensuite isolé le sol avec de la laine de bois en 100mm, à l’exception des boxs de passages de roues. Dans ces derniers, nous avons préféré mettre des granules de lièges, imputrescibles, car c’est un lieu d’où l’humidité aurait tendance à s’échapper plus difficilement s’il y en avait.

Une fois remplis, les boxs ont été refermés avec le pare-vapeur Intello et le scotch Tescon Vana approprié.

Nous avons également choisi le liège pour isoler le sol de la salle de bain. En effet, si de l’eau s’infiltrait sous le plancher, le liège causerait probablement moins de dégâts que la laine de bois qui stockerait l’humidité et la transmettrait à l’ossature…
Ensuite, préparation des évacuations d’eaux usées ! A droite, on aperçoit l’évacuation de la baignoire en 40mm qui rejoint un tube PVC en 100mm dans lequel viendront également se jeter les eaux des lavabos, éviers, lave-vaisselle et lave-linge. Le tube PVC 100mm de droite servira quant à lui à faire passer les arrivées d’eau et d’électricité.

Une fois l’isolation et les évacuations terminées, nous avons refermé le plancher avec de l’OSB4 en 22mm, jointé.

Enfin, pose des cloisons qui ferment la salle de bain… ainsi que la robinetterie, que nous devons faire passer dans une des poutres de la mezzanine !

Dans la pièce principale, les lattes ont été posées sur le pare vapeur. Elles permettront plus tard la fixation du lambris. Cet espace de 20mm permettra une bonne ventilation et le passage des câbles électriques.

Câbles dont nous commençons enfin la pose !

L’installation des cloisons ainsi que du pare vapeur nous donne enfin une belle idée des volumes finaux !

Au plafond, nous avons du installer une épaisseur de lattes supplémentaire pour maintenir le poids de l’isolant. Nous aurions pu nous contenter d’une seule épaisseur, mais nous voulions que le lambris soit posé dans la longueur. Une pose de contre-lattes perpendiculaires était donc nécessaire. Cela nous a permis par la même occasion d’avoir un vide d’air plus important entre le lambris et le pare vapeur/isolant, nous permettant la pose de spots à led.

Le Velux qui surplombe notre futur lit s’ouvre par projection.
Pratique quand on a peu de hauteur de plafond !

En attendant, Esmée est déjà à son aise dans la salle de bain !

Elle peut même tendre les jambes dans la mini-baignoire !

Pas comme son papa… !