Une fois la terrasse terminée, nous entamons la pose du bardage extérieur.
Tôles d’acier ou d’alu… lames de bois horizontales ou verticales…chevauchées, encastrées ou à claire-voie… de couleur claire, moyenne ou foncée… Après de longues hésitations sur le type de bardage que nous installerons, nous optons pour un bardage en bois brûlé en Douglas.
Nous réalisons celui-ci intégralement à partir de planches de Douglas brut de 28mm sur lesquels nous effectuons les opérations suivantes :
- Rabotage jusqu’à une épaisseur de 19mm afin de gagner du poids (ce qui nous procure, en prime, un stock de copeaux pour nos toilettes sèches suffisant pour plusieurs années !)
- Usinage à la défonceuse des rainures et languettes de chaque coté de la planche pour l’assemblage
- Brûlage de chaque planche au chalumeau
- Traitement à l’huile de lin bouillie.
Bien que chronophage, c’est un choix à la fois économique et écologique dont le résultat est durable (et esthétique à notre goût) !
Nous posons les planches au fur et à mesure. Une opération assez longue, étalée sur plusieurs semaines…
Avant de commencer la façade, j’ajoute des supports qui serviront à créer une avancée de toit démontable, un choix contraignant mais qui donnera de l’allure à la maison !
L’avancée de toit est couverte de planches de sapin dans lesquels des spots à Led sont intégrés. Aussi, le mur amovible arrière est réinstallé et un emplacement pour une double porte y est découpé afin d’y créer des rangements extérieurs.
Et voici le bardage terminé !
Au cours de l’été, on installe des voiles d’ombrage.
Puis on réalise les contours de fenêtres en bois claires.
Enfin, l’opération bardage est terminée !
Le grand mur de la face arrière n’est cependant pas encore fait, car pour gagner quelques précieux kilos nous y poserons un bardage en joint-debout aluminium noir.
Aussi, quelques finitions restent encore à faire sur le toit ! Nous détaillerons cela dans un prochain article en même temps que la pose du conduit de cheminée.