Les murs [1/2]

En cette 3ème semaine de chantier, on entre enfin dans le vif du sujet avec le début de la fabrication des murs ! Nous les fabriquons à plat, sur le plancher de la remorque… seul espace assez grand dont nous disposons désormais.
Ce n’est pas idéal car on peut marcher uniquement sur les solives du plancher, en faisant attention de ne pas poser le pied par erreur sur le pare pluie… mais on fait avec.

On réalise des encoches pour encastrer les poutres qui serviront à soutenir la mezzanine.

Une fois le plus gros de l’ossature réalisé, on mesure les diagonales afin de s’assurer que le mur est parfaitement d’équerre… si elles sont égales, c’est gagné ! Tant qu’aucun contreventement n’a été mis en place il est encore facile de déformer la structure pour ajuster l’équerrage comme il le faut. Après, il sera trop tard !

 

Une fois qu’on a verrouillé le mur dans la bonne position avec des serre-joints, on peut s’attaquer au contreventement !

Les rectangles que l’on a constitués dans la structure de base étant déformables (ils peuvent devenir des parallélogrammes non rectangle si une force s’applique sur eux), le contreventement sert à verrouiller la structure pour qu’elle ne puisse plus se déformer.

On peut le réaliser de plusieurs façons :

  • En vissant des panneaux sur toute la structure : soit de l’OSB, à l’intérieur, soit par exemple du pare-pluie rigide à l’extérieur. C’est la solution la plus simple techniquement, mais qui ajoute beaucoup trop de poids pour notre projet.
  • A l’aide de feuillard métallique. C’est une bande d’acier que l’on fixe en diagonale. C’est un peu plus léger qu’un contreventement bois, mais bien que certains s’en passent nous sommes septiques sur son utilisation sans tendeurs… Et à 35 euros pièce, leur utilisation est très onéreuse ! Deux plus, le feuillard métallique ne peut pas « s’étirer » mais peut se « compresser  » (en ondulant), et il est donc nécessaire d’en mettre suivant les 2 diagonales pour résister aux forces venant d’un coté et de l’autre… Ce qui nous fait douter sur le gain de poids réel, et sur la pseudo-facilité de mise en œuvre…
  • A l’aide d’écharpes en bois, incrustées. C’est la solution que nous avons retenue : un bon compromis selon nous entre les 2 points ci-dessus, tout en étant une méthode plus traditionnelle.

Des encoches, des encoches, toujours des encoches…

 

Le mur Nord fini !

Une fois terminé, on s’est demandé s’il n’aurait pas été plus logique de faire partir le contreventement de gauche depuis le coin supérieur du mur (puisque c’est l’endroit où s’appliqueront les forces maximum engendrées par le mur perpendiculaire ?)… mais c’était trop tard pour ce mur. On ajoutera peut être un renfort plus tard, mais nous pensons que cela peut convenir en l’état puisque le mur perpendiculaire ne fait que 2.5m de large, donc même en cas de fort vent, la force appliquée sur ce grand mur de 8m déjà bien rigide ne sera pas énorme. Mais on fera attention à cela sur les murs latéraux qui sont plus vulnérables !

 

Jour de congé forcé… la pluie s’étant invitée sur le chantier. Pas très pratique de devoir bâcher et surtout de vider les poches d’eau formées dans l’ossature !

Et pendant ce temps, tandis qu’on regardait le chantier stagner sous la pluie battante, Ottawa s’est occupée de l’isolant ! Toujours prête pour donner un coup de patte celle-ci…

« J’ai bien travaillé ! »

 

Une fois le beau temps revenu, on attaque le mur « Est » !

 

Le voilà terminé ! On l’a levé pour se rendre compte de sa hauteur… impressionante ! (Mais ce n’est que temporaire, les 4 murs seront levés en même temps).

 My huge house !

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