Première étape : le plancher !
- Réalisation du contour
Pour l’ossature du plancher, nous avions prévu des planches plus larges (63*100) pour le contour de la remorque. En pesant le bois, nous nous sommes rendus compte que ces planches alourdissaient inutilement la structure (car en plus d’etre 30% plus large, le bois était moins sec !).
On en a donc fait refaire de plus minces (40*100), que nous avons pu récupérer rapidement.
Malgré ses 68 ans, le combi est toujours au travail !
En plus des vis et de la colle, nous avons réalisé la jonction entre les poutres par emboitement pour plus de résistance, ce qui a nécessité davantage de temps.
La réalisation de ce cadre a donné lieu au premier casse-tête car nous avons réalisé que la remorque n’était pas parfaitement d’équerre… La question était la suivante : Faut-il adapter le cadre à la remorque ou accepter qu’il ne suive pas tout à fait les contours de celle-ci. Bon, comme ça se jouait à moins d’un degré, on a essayé d’adapter légèrement le cadre à la remorque pour éviter un décalage visible. On rattrapera le reste du défaut en levant les murs.
- Coupe et installation du solivage
Fannie a appris à se servir de notre nouvel outil favoris, la scie à onglet radiale… indispensable à ce genre de tâche !
Nous avons installé le solivage en laissant des espaces de 56cm entre les planches, soit 1cm de moins que nos plaques d’isolant afin de pouvoir les installer légèrement serrés, sans avoir à les découper !
Nous avons tracé l’emplacement des vis pour qu’elles soient alignées, puis pré-percé à 3,5mm avant de placer les vis en 6×120.
- Contreventements
En voyant « en vrai » l’espacement de 56cm entre les solives, nous avons été pris d’un gros doute sur la rigidité du futur plancher. En effet, l’OSB que nous avons commandé pour recouvrir cette structure ne fait que 12mm d’épaisseur et nous n’étions jusqu’à récemment toujours pas fixés sur le type de plancher qui viendrait ensuite (massif ou stratifié). Cela nous conforte dans l’idée de choisir un plancher massif, ce qui nous dispenserait de mettre une couche d’OSB. La supprimer compenserait la différence de poids entre un plancher stratifié et un massif, mais la structure ne serait par contre plus contreventé. (En réalité, elle le serait puisqu’elle profite de la rigidité de la remorque dont elle est solidaire… mais bon on est jamais trop prudent !). Nous avons donc ajouté deux contreventements sur les cadres avant et arrière, qui ont l’autre avantage de nous permettre de les déplacer sans qu’ils se déforment. Nous devrons en effet les enlever pour poser le pare-pluie dessous.
- Ajout d’un renfort central
C’est un peu de travail (et de poids), mais l’ajout d’un renfort central nous semblait rassurant pour le cas où nous enlèverions un jour la maison de la remorque. Ce n’est pas prévu, mais on ne sait jamais, peut-être aurons nous envie de récupérer la remorque, tout en gardant la maison !
Nous avons donc tendu des ficelles pour tracer le passage des futurs renforts et ainsi découper des encoches pour que tout s’emboite parfaitement. On aurait pu simplement poser les renforts dessus, mais étant donné qu’ils sont cintrés, il était préférable de s’assurer que les encoches soient bien alignées.
L’ossature du plancher terminée ! Et plutôt bien renforcée…
- Perçage des fixations
C’est bien joli tout ça, mais il faut aussi que notre maison tienne solidement à la remorque. Et comme la législation l’impose, elle doit aussi être démontable (même si en pratique personne ne le fait).
Nous avons donc fabriqué 16 attaches avec de la tige filetée M16, sur laquelle nous avons soudé une petite plaque carrée qui sera encastrée dans le bois pour empêcher la vis de tourner, du coté où elle ne sera plus accessible. Les vis traverseront l’ossature du plancher et le chassis de la remorque.
Une des 16 tiges de fixation en place.
La perceuse BOSCH pro qui se dresse fièrement sur la photo ci dessous n’a pas survécu aux 16 trous diamètres 6/12/16mm percés tout autour de la remorque… Elle a percé son dernier trou ce lundi 17 septembre à 15h31 :-(… RIP.
Dans l’attente de l’arrivée du pare-pluie et de l’isolant, nous exerçons notre pratique manuelle en fabriquant des petits chaussons !
1 comment
bonjour à vous deux,
je viens de parcourir le début de votre construction, c’est passionnant mais un peu technique pour moi.
En parlant de votre future tiny house avec ma voisine, elle m’a dit que son ex gendre construisait des maisons « écoquille ». Quand vous aurez un moment, vous pourrez aller voir ce site, la structure n’est pas sur une remorque mais je crois sur des pieux….
bonne suite.
bises à vous deux.
Colette